ACTION HUMANITAIRE

Nous sommes partis samedi matin vers 7h30 de la maison. Nous sommes passés chercher Katja chez elle. Nous avons roulé toute la matinée. Nous sommes ensuite (vers 14h) aller pique-niquer dans les rizières près du village très pauvre où nous allions distribuer nos sacs le lendemain. Ce fut magnifique! Comme vous pouvez le voir sur la première photo, le paysage était composé de différents verts. Aucune voiture, aucun scooter, aucun bâtiments, aucun immeuble... juste la nature en elle même et le bruit des animaux. Il ne faisait pas trop chaud mais comme d'habitude : humide. Puis, nous avons repris la route jusqu'à l'hôtel situé à Saputara (c'est à plus de quatre heures de Surat, dans le nord) où nous sommes arrivés vers 16h30. Après avoir bu un thé, j'ai été marcher avec Katja, Siddharth (mon père d'accueil) et Jaivir près du lac à coté de l'hôtel. Voir seconde et troisième photo.

Le soir nous avons assisté à une représentation de danse traditionnelle. C'était impressionnant, ils se portaient et tournaient très vite.

J'ai eu très froid durant la nuit du 31 au 1er. En effet, il faisait plus froid dans cette ville que dans Surat. J'ai même du porter un pull.

Nous sommes arrivés au village très pauvre du nom de : Kosambia dimanche matin. Tous les villageois nous attendaient. J'avais mon appareil photo sur moi. La plupart des adultes me regardaient d'un air méfiant. Je ne me suis pas très bien sentie, j'avais l'impression de rentrer dans leur intimité et cela me déplaisais. Le premier endroit où je suis rentrée a été dans leur école. Enfin plutôt dans une salle servant de classe. Vous pouvez voir sur la photo qu'ils sont assis à même le sol, et qu'il n'y a pas de classe selon le niveau et l'âge. Ils sont tous assis ensembles. A l'extérieur du bâtiment nous pouvions les entendre chanter.

Puis est venu le moment de décharger les sacs que nous leur avions préparé. Nous avons donc fait une grande chaîne pour tout décharger (voir cinquième photo).

Ensuite, l'intervention a commencé par une "visite" médical. Cinq médecins ainsi que cinq étudiants en médecines ont vérifié l'état de santé de chacun. Si nécessaire, des médicaments leur ont été remis. J'ai vu des plaies atrocement infectées, ouvertes... j'ai parfois même été choquée.

Ensuite, ils avaient un ticket et passaient un à un pour qu'on leur remettent un sac bleu. N'étant pas médecin je n'ai pas pu aider pour la première étape mais ce fut avec plaisir que je remis de ces sacs aux villageois.

J'ai ensuite laissé ma place pour distribuer des jeux  aux enfants. Ce n'était parfois qu'un tout petit objet mais cela leur suffisait pour avoir le plus beau des sourires. Nous étions nombreux pour cette journée ce qui m'a permis de parfois me mettre à l'écart afin de prendre quelques photos. Or, ce n'est pas sans gêne que je réalisais des portraits. Bien que nous parlions pas le même langage, je me débrouillais avec des gestes pour leur demander l'autorisation de les prendre en photo. Parfois, après avoir pris une photo je leur montrais... certain riaient d'eux-mêmes. Vous pouvez voir certaine de mes photos ci-dessous.
Les femmes portaient toutes des habits traditionnels et avaient en général toutes un gros anneaux perçé dans la narine. J'ai trouvé ces femmes très belles. Le regard qu'elles portaient au début sur moi s'est ensuite transformé en de nombreux sourires. Des sourires avec des dents en moins ou parfois même plus du tout.

Nous avons fini vers 14h30 et avons mangé sur place un repas qui nous avais été préparé par les villageois eux mêmes (voir les deux dernières photos). Avant de déguster le repas, j'ai du dire ce que j'ai ressenti durant cette matinée devant tous les membres présents. Evidemment ce fut en anglais. Bien que je n'avais rien préparé, que ce ne fut pas dans ma langue maternelle je n'ai ni stressé ni rougie; rien. Je  n'ai plus cette peur de m’exprimer devant de nombreuses personnes. Maintenant, laisser moi vous dire comme le repas était bon! Nous avions du riz (différent de celui que je mange à Surat), des légumes, et d'autres choses dont je ne sais le nom ainsi que la consistance...!

J'ai vraiment ÉNORMÉMENT aimé cette journée, cette action. Si j'en ai l'occasion je le referai tous les ans que ce soit en Inde ou dans un autre pays. De les voir heureux m'a moi même rendu heureuse.